Responsabiliser, c’est imposer des devoirs à ceux qui permettent la propagation des discours de haine
Le Monde, 23 juin 2020 |
La souffrance infligée sur les réseaux sociaux à ceux qui sont la cible des haineux n’a rien de virtuel, rappellent dans une tribune au « Monde » la députée LRM Laetitia Avia, l’écrivain Karim Amellal et le vice-président du CRIF, Gil Taïeb
Qu’elle se manifeste dans la cour d’une école ou sur un réseau social, dans un post ou une série de Tweet, la haine salit toujours, dégrade, infériorise, avilit, parfois tue. La haine en ligne est néanmoins plus insidieuse. Ses auteurs se dissimulent derrière des pseudonymes. Son poison semble virtuel, donc inoffensif. Pourtant elle frappe, chaque instant, faisant toujours plus de victimes.